Mes textes

 

Certains de mes textes sont publiés sur ma page Facebook où je les ajoute au fur et à mesure, selon mes possibilités et envies.

 

J'ai plusieurs projets en cours et à venir, notamment mes "Lettres de France" qui expriment mes réflexions quotidiennes ainsi que les chapitres suivants de "Mademoiselle Agnieszka". 

 

Je présente ci-dessous quelques écrits sélectionnés, en français et polonais. Je changerai, probablement, cette sélection de temps en temps afin qu'elle puisse mieux correspondre à la saison ou l'actualité.  

 

Bonne lecture.

Agnieszka

 

PS : Si un texte vous semble intéressant et vous aimeriez le partager pour des raisons non commerciales, par exemple certains textes qui parlent des traditions polonaises, c'est tout à fait possible en précisant la source, c'est à dire ma page Facebook ou ce site. Cette autorisation concerne aussi les images de mon site ou ma page Facebook, sauf celles où on voit une personne ou plusieurs personnes - dans ce cas mon autorisation ainsi que celle de toutes les personnes photographiées est nécessaire. Pour cela vous pouvez me contacter par le moyen proposé sur la page "Contacts". Merci d'avance de respecter ces conditions.
 

Sélection de mes textes...

 

Cette sélection sera probablement changée de temps à autre. 

 

La sélection

 

1.

 

Mariage polonais
 

Par le passé, j'ai déjà écrit sur ce sujet en mai 2006. Cela fera donc bientôt 12 ans et comme pour les textes concernant noël et pâques, j'ai décidé d'écrire quelques nouvelles lignes qui parlent du mariage en Pologne.

 

Un mariage se fête à peu près de la même façon dans beaucoup de pays. La célébration d'un mariage en Pologne ressemble à celle en France. Cependant, il y a quelques coutumes qui sont propres à un mariage polonais traditionnel. Je vais ici parler rapidement de ces quelques points importants d'un mariage à la polonaise et que je n'ai pas rencontrés pendant les mariages français auxquels j'ai pu participer.

Mais avant de passer à l'essentiel, une petite réflexion sur l'importance du mariage de nos jours. En effet, le mariage semble être peu populaire en France depuis des années déjà et beaucoup de couples  vivent sans être mariés. L'arrivée de la PACS a encore renforcé cette tendance – ce que confirme que les couples ont besoin d'officialiser leur union à un moment donné de leur vie commune et que le mariage semble ne pas être tout à fait adapté, voire trop rigide et limitant la liberté individuelle des époux. Cependant, en Pologne le mariage semble rester toujours une suite logique qui intervient tôt ou tard – plutôt tôt et souvent lorsque la femme se retrouve enceinte – dans la vie d'un couple même si le divorce est de plus en plus fréquent.

 

Revenons maintenant aux différences dont j'ai parlé au début de ce texte en commençant par les énumérer :

La bénédiction des mariés par leur parents respectifs.

L’arrivée du marié et de son assistance chez la mariée.

Bénédiction des mariés.

Les barrages.

Le mariage à l'église seulement.

L'accueil des mariés avec le pain et le sel par leurs parents.

Les demandes de « sucrer » la vodka pendant la fête.

Le gâteau de mariage.

La continuation de la fête le lendemain.

 

Voyons en quelques mots de plus près chaque coutume même si ce résumé en points est assez explicite.

 

La bénédiction des mariés par leur parents respectifs

 

Une fois les mariés prêts à partir pour le mariage, leur parents respectifs donnent leur bénédiction. C'est aussi en un sens une dernière fois qu'ils parlent à leurs enfants seulement comme à … leurs enfants, car à partir de ce moment là, les jeunes gens deviennent vraiment des adultes avec des responsabilités, tout en restant leurs enfants, bien évidemment ce que les parents souvent n'oublient pas à souligner, surtout dans le cas d'un désaccord.. :)

 

L’arrivée du marié et de son assistance chez la mariée

 

Après la bénédiction, le marié est prêt à aller chercher son élue. Pour cela, il se fait accompagner par un groupe de musiciens, de son témoin et de sa famille la plus proche et ses invités. Il n'oublie pas de bouquet de fleurs lequel il va offrir à la mariée  et son témoin, le bouquet de fleurs à offrir à la témoin de la mariée. Arrivés devant la maison de la mariée, les musiciens entament une chanson appropriée et le cortège sonne à la porte où il est accueilli par la famille de la mariée et son témoin. La mariée, après la bénédiction de ses parents elle aussi, est prête à l'accueillir, avec son témoin, ses parents et sa famille la plus proche. Une « négociation » alors a lieu : pour que le marié puisse « avoir » la mariée, il doit faire une offrande, ici tout dépend du scénario que chaque couple prépare avant. Cette négociation est le plus souvent menée avec le témoin de la mariée. Puis, cela se termine par l'offrande des fleurs à la mariée et celle-ci lui attache une fleur à la boutonnière. De son côté, le témoin offre des fleurs au témoin de la mariée ainsi que très souvent le marié offre des fleurs à sa future belle-mère. Ce scénario peut varier, selon des familles et des régions.

 

Bénédiction des mariés

 

Les mariés sont ensuite réunis devant leurs parents pour une bénédiction. La bénédiction se passe d'habitude de cette façon : le couple s'agenouille sur un tissu blanc – tapis, nappe – qui symbolise une nouvelle route, un commencement et les parents utilisent la croix ou une branche trempé dans de l'eau bénite. Souvent la mère de la mariée lui offre une image de la Vierge Marie allaitante. Les parents peuvent profiter de cette occasion pour dire des discours, de même que d'autres membres de la famille, notamment les grands-parents qui sont censés de vouloir partager leur expérience afin d'instruire les jeunes.

 

Les barrages

 

Après la bénédiction, les mariés et toute l’assistance partent pour l'église (ou la mairie, si le mariage y a lieu). Cependant, il n'est pas si simple d'y arriver car la route est souvent « barrée » : des voisins mais aussi des personnes inconnues voyant le cortège passer, se mettent quelque part à travers la route avec un cordon décoré de ballons et et il est alors nécessaire de « payer » l'ouverture du barrage. Le mode de « paiement » ce sont des bonbons, pour les enfants et la vodka, pour les adultes. Cela peut se produire plusieurs fois, de même pour la route aller que pour la route du retour  de l'église ou la mairie.

 

Le mariage à l'église seulement

 

Depuis quelques années, il existe en Pologne la possibilité d'un mariage concordataire. Puisque la plupart des couples optent aussi pour le mariage religieux, beaucoup choisissent désormais ce type de mariage qui permet d'avoir une seule célébration. Le « oui » prononcé alors devant le prêtre vaut aussi le « oui » dans le mariage civil et les actes de mariage sont signés, puis déposés à la mairie.

 

L'accueil des mariés avec le pain et le sel par leurs parents

 

Après le mariage religieux ou civil, les mariés partent pour la « dom weselny », soit « la maison de mariage ». Autrefois, c'était souvent la maison des parents de la mariée. Aujourd'hui, c'est le plus souvent une grande salle de restaurant ou une salle de mariage. Les parents des mariés et les invités arrivent en premier et attendent les mariés devant la porte. Quand ils arrivent, le groupe se met à jouer une musique traditionnelle et les parents accueillent les mariés avec le pain, le sel et deux verres de vodka. Le pain doit apporter la richesse et le sel doit repousser les mauvais esprits. Quant à la vodka, il faut la boire, puis jeter les verres en arrière pour les casser. Le nombre de morceaux de verre indique le nombre d'années heureuses. Cela doit porter la chance. Si jamais un verre ne se brise pas, le témoin du marié doit l'écraser.

 

Les demandes de « sucrer » la vodka pendant la fête

 

Si ensuite, le mariage se déroule à peu près de la même façon qu'en France (repas, première danse, jeux, etc.), il y a une particularité que je ne crois pas d'avoir vue en France. Il s'agit de « sucrer » la vodka. C'est à dire, une fois de temps en temps lors de la fête, les invités lèvent leur verres et commencent à scander : « gorzko, gorzko » - « amèrement,  amèrement ». Les mariés doivent alors s'embrasser le plus long possible afin que ces demande cesse. Chaque baiser est bien évidemment très applaudi.

 

Le gâteau de mariage

 

Bien que le gâteau de mariage principal est en général un « tort » - un gâteau de plusieurs couches de génoise et de crème, servi avec une grande pompe à un moment de la soirée, on ne peut pas oublier le sękacz. C'est lui, le grand classique du mariage polonais. Ce grand gâteau fait très souvent partie du décor des tables de mariage et il est à consommer à tout moment voulu, de même que d'autres gâteaux disposés sur des plats un peu partout sur les tables.

 

La continuation de la fête le lendemain

 

La fête dure le plus souvent toute la nuit et ne se termine que le lendemain matin. Les invités puissent alors quitter la salle et se reposer. Toutefois, il n'est pas rare, qu’ils ne prennent que quelques heures de repos, puisque il leur est proposé de se réunir de nouveau, souvent dans une autre salle ou à la maison de la marié ou du marié afin de finir la nourriture et la vodka qui reste.

 

Et pour terminer, une petite réflexion...

 

En parlant d'un mariage polonais, on parle d'un mariage des jeunes adultes qui souvent habitent encore chez leurs parents. Depuis un certain temps, l'âge où on se décide de marier est repoussé – autrefois souvent 18-25 ans, maintenant c'est plutôt dans les 22-28 ans - et de plus en plus de couples vivent sous le même toit sans être encore mariés. Comment cela se passe pour les coutumes décrites ci-dessus ? Et pour les remariages, étant donné que de nos jours il n'est pas rare de se marier plusieurs fois au cours d'une vie ? Faudrait le voir au cas par cas. Peut-être un jour se présentera pour effectuer une petite étude afin de voir ça...

 

Auteur : A.K.

Première publication : le 28 février 2018 sur mon blog.

 

 

2.

 

Mademoiselle Agnieszka

 

I - Narodziny

 

Mademoiselle Agnieszka urodziła się pewnego pięknego dnia w komunistycznej Polsce. Niebo było całkowicie bezchmurne, a jego ciemny błękit przywodził na myśl pocztówki otrzymywane czasami z Ameryki przez tych, którzy mieli szczęście posiadać tam rodzinę lub znajomych. Nieliczni przechodnie rzadko kiedy patrzyli na wysoki budynek szpitalu i na pewno żaden z nich nie pomyślał o tym, że w tej chwili pojawiała się na ziemi nowa istota, mały człowiek witający swoją mamę pierwszym krzykiem, po czym patrzący z ciekawością na twarz tej, z którą stanowili całość przez prawie dziewięć miesięcy. Każdy przechodzień śpieszył się do swoich zajęć, pracy lub domu. Nieliczne rodziny z dziećmi (których rodzice w tę sobotę nie pracowali, bo w tamtych czasach soboty były pracujące) kierowały się w stronę pobliskiego jeziora, by sobotni dzień popołudnie spędzić nad brzegiem wody i skorzystać z ciepłych promieni majowych.

Rodzice Mademoiselle Agnieszki należeli dzisiaj właśnie do tej grupy – cały ranek i południe spędzili na piknikowaniu w towarzystwie grupy znajomych. Obchodzili spóźnione imieniny jednego z nich, Wincentego. Solenizant zafundował wszystkim przejażdżkę łodzią motorową. Ale była frajda! Młodzi ludzie cieszyli się jak dzieci, gdy łódź podążała jak strzała po jeziorze, a jej dziób rozdzielał taflę wody na dwie części. Długie włosy dziewczyn falowały na wietrze, błękit nieba odbijał się w wodzie i nadawał jej wygląd materiału drogiej sukni jedwabnej, a promienie słońca błyszczały na jego powierzchni jak biżuteria.

 

Było tak pięknie i młodzi ludzie cieszyli się czasem spędzonym razem. Odpoczywali właśnie po cudownej przejażdżce dzieląc się ciastem i kawą z termosu, gdy Mama Mademoiselle Agnieszki wydała okrzyk zaskoczenia.

 

Wszyscy zwrócili na nią oczy.

„Chyba już” - powiedziała młoda kobieta.

„Nie, żartujesz. Przecież termin masz za trzy tygodnie” - mówi siedząca obok koleżanka, żona solenizanta. Nowy skurcz wykrzywił twarz Mamy Mademoiselle Agnieszki.

„Trzeba iść do szpitala” - mówi i podnosi się z wielkim trudem. Dobrze, śe szpital nie jest tak daleko i można do niego szybko dojść piechotą. I że mieszkają w pobliżu – będą moli zajść, by zabrać potrzebne rzeczy.

Mama i Tata Mademoiselle Agnieszki wyruszyli bezzwłocznie w stronę domu, gdzie wynajmowali pokój - tak zwaną stancję, która była rzeczą normalną w tamtach czasach w przypadku młodych małżeństw, które jeszcze nie dostały przydziału na mieszkanie komunalne - większość lub spółdzielcze – zamożniejsi, a które nie chciały mieszkać z rodzicami jednego z małżonków.

 

Po przybyciu na miejsce Tata Mademoiselle Agnieszki szybko pobiegł na górę do ich pokoju, by zebrać kilka potrzebnych rzeczy. Mama została na dole i mówiła, co ma zapakować. Gospodyni domu usłyszała zamieszanie i wyszła ze swojej części do holu zobaczyć, co się stało. Widząc, że Mama  Mademoiselle Agnieszki zwija się z bólu wystraszyła się i zmartwiła, bo jej męża nie było w domu i nie mógł zawieźć młodej kobiety do szpitala. Zaproponowała, że pójdzie do sąsiadów, by zadzwonić po pogotowie, ale Mama  Mademoiselle Agnieszki odpowiedziała, że na pewno szybciej dojdą, niżby karetka przyjechała.

 

Zaraz potem Tata zszedł z góry i niosąc torbę z wyprawką do szpitala i młodzi ludzie wyruszyli w drogę. A ta nie była łatwa i chociaż szpital znajdował się naprawdę niedaleko, wydawało się, że nigdy tam nie dojdą, ponieważ prawie każdy krok sprawiał młodej kobiecie ogromną trudność , a skurcze stawały się coraz częstsze. Mama kilka razy zatrzymywała się i czekała, aż bóle przejdą, a Tata coraz bardziej zaczynał się denerwować. W końcu doszli do szpitala i zameldowali się w rejestracji.

 

Kazano im czekać. W końcu pani w okienku zainteresowała się młodą kobietą skręcającą się z bólu z zawołała pielęgniarkę, która kazała Mamie Mademoiselle Agnieszki podążać za sobą. Tata musiał zostać, bo mężczyźni nie mieli wstępu na salę porodową. Musiał poza tym wrócić do domu, bo w pośpiechu zapomnieli wziąć dowód osobisty, który był wymagany przez administrację szpitala.

 

Wybrał się więc w drogę powrotną jak najszybciej, ponieważ nie chciał przegapić momentu, gdy pielęgniarka przyjdzie, by obwieścić mu, że właśnie został tatusiem, co wcześniej obiecała. Stało się to bardzo szybko – ledwo zaprezentował się ponownie przed panią w rejestracji, ta zakomunikowała mu, że ma piękną córkę i jeżeli chce ją teraz zobaczyć, to musi wyjść pod okna sali porodowej wychodzące na tylne schody szpitala i poczekać, to dziecko zostanie mu pokazane przez okno. I tak też się stało. W ten sposób sposób młody tata po raz pierwszy zobaczył swoje dziecko: przez szybę. Na bezpośredni kontakt musiał jeszcze trochę poczekać. Tochę, to znaczy do jutra. Młody tatuś bardzo się niecierpliwił i chciał koniecznie zobaczyć swoją żonę i nowonarodzoną córeczkę.

 

W końcu pani z okienka dała się przekonać i zawołała pielęgniarkę, która zaprowadziła o do sali, w której właśnie zainstalowano Mamę Mademoiselle Agnieszki. Młoda kobieta była bardzo zmęczona, ale uśmiechnięta.

„Podobna jest do ciebie” - powiedziała. „Ma takie czarne włoski, które są długie i pielęgniarka zakręciła je w takiego dużego loka na czubku główki, mówiąc, że teraz mała ślicznotka wygląda jak prawdziwa dama.”

 

Wkrótce przyniesiono dzidziusia do pierwszego karmienia. Widok małej istotki bardzo wzruszył młodego mężczyznę.

„Mała Agnieszka” - powiedziała Mama. A noworodek spojrzał w jej twarz swoimi granatowymi oczkami i wykrzywił małe usteczka w dużym uśmiechu – w ten sposób Mademoiselle Agnieszka powitała świat: ufnie i z uśmiechem.

 

Auteur : A.K.

Première publication : le 4 mars 2020, sur ma page Facebook.